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Régime CÉTOGÈNE 🥑 : est-ce vraiment la solution ?

Des avis sur le régime cétogène, ce n'est pas ce qui manque sur le net...

Comme souvent, dès que l'on parle d'un régime particulier (quel qu'il soit), on peut voir se dessiner deux camps bien distincts.

Dans notre cas : 

  • Les anti-cétogènes : des personnes qui neuf fois sur dix n'ont pas expérimenté le régime en question, fondant uniquement leur opinion sur de vieux dogmes en nutrition tels que : les graisses saturées sont mauvaises pour la santé ;
  • Les pro-cétogènes : eux sont convaincus, car ils ont commencé à le pratiquer (ou le pratiquent déjà depuis un certain temps) et se sentent mieux qu'avec leur précédente alimentation. Cette fois c'est sûr, le grand méchant responsable de tous les maux de l'humanité... ce sont les glucides !

Et entre ces deux catégories, il y a ceux qui, comme moi, vont aller chercher les contradictions apparentes, les confronter entre elles pour au final essayer d'en tirer l'unique vérité... car il n'y a qu'une seule vérité (mais plusieurs contextes) !

Je vais donc tenter aujourd'hui de m'atteler à la lourde tâche d'exprimer, avec les nuances requises, ce que je pense du régime cétogène de la manière la plus accessible possible (sans rentrer dans des détails biochimiques trop complexes).

Car oui, pour avoir étudié longuement la question, et ayant moi-même expérimenté le régime cétogène, j'ai bien conscience qu'il s'agit d'une tâche complexe.

Malgré tout, je pense pouvoir vous faire part de mes conclusions argumentées et, en passant, déconstruire quelques mythes autant du côté des pros que des antis.

Alors si vous souhaitez avoir une opinion un peu plus construite et nuancée que ce qu'on lit habituellement sur ce sujet, vous êtes au bon endroit.

Mais commençons d'abord par rappeler les fondements du régime cétogène, ses origines et dans quel contexte il a été mis au point.

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Le régime carnivore pour retrouver la santé ?

Le régime carnivore ou « zero carb », c'est la nouvelle diète miracle qui fait pas mal de bruit sur les réseaux (anglophones en particulier) depuis un certain temps. Le concept étant d'éliminer de son alimentation tout produit provenant du règne végétal, et donc de se nourrir exclusivement de produits animaux (généralement de la viande rouge).

Cela paraît totalement aberrant à première vue, mais un certain nombre de personnes ayant fait cette démarche en vantent de surprenants bienfaits. J'ai donc décidé de faire un petit article sur les supposés incroyables bienfaits de la viande rouge... et pourquoi ce n'est en réalité qu'un écran de fumée.

En premier lieu, que nous disent les témoignages ? On notera d'abord qu'il s'agit généralement de personnes en faiblesse immunitaire de longue date : fatigue chronique,  dépression, infections à répétition, allergies alimentaires multiples.

Après quelques semaines d'adaptation à cette alimentation ultra-restrictive, les malades semblent indiquer une amélioration radicale de leur niveau de santé et une énergie retrouvée.

Youtubeuse présentant un plat de viande

C'est la fin des haricots...

Nous voyons donc une nouvelle tendance qui est en train de se développer, en réponse aux défenseurs du tout végétal, qui consiste en une alimentation totalement opposée : le tout animal.

Au-delà des débats sans fin sur le régime alimentaire originel de l'humain, une chose est certaine : sur le plan anatomique, nous n'avons rien de purs carnivores. La viande devrait donc représenter tout au plus une part mineure de notre alimentation.

Mais il y a de multiples raisons qui expliquent l'amélioration des symptômes d'une alimentation exclusivement carnée sur le court terme dans certains cas particuliers. Il s'agit cependant de la pointe de l'iceberg, car cela pose également de sérieux problèmes à plus long terme. C'est tout l'objet de cet article.

Quelques cas concrets

Mikhaila Peterson est la fille d'un célèbre psychologue canadien (Jordan Peterson). En lisant son témoignage sur son site Don't Eat That, on apprend qu'elle fut une personne fragile et souvent malade depuis l'âge de 2 ans, sujette aux infections bactériennes et fongiques à répétition.

Après avoir passé la majeure partie de son adolescence sous antidépresseurs et autres immunosuppresseurs, elle décide d'adopter le même régime alimentaire que son père (sujet aux mêmes problèmes chroniques). Cette alimentation se compose de 3 uniques ingrédients : du boeuf, du sel et de l'eau !

Mikhaila Peterson

Mikhaila Peterson

Cela peut sembler extrême, mais c'est la seule chose qui ait pu faire partir complètement ma dépression, et les symptômes auto-immuns sont partis également. Je mange comme ça depuis décembre 2017. Je ne reviendrai jamais en arrière. Je ne me suis jamais senti comme ça avant et c'est incroyable. (Source)

Il y a d'autres témoignages similaires provenant en majorité des États-Unis. En France, ce mouvement semble encore assez mineur. J'ai néanmoins trouvé une vidéo d'un Youtubeur francophone (Alexis Santin) qui parle de son expérience personnelle. Si cela vous intéresse, je vous ai mis la vidéo juste en-dessous.

Pourquoi le régime carnivore marche (au début) ?

Suppression des potentiels allergènes

Une constante (et en même temps l'un des grands problèmes) en cas de maladie chronique est la dysbiose intestinale ( = déséquilibre du microbiote intestinale).

L'usage répété d'antibiotiques, le stress chronique, une alimentation inadaptée (raffinée, ultra-transformée) sont autant de facteurs qui vont à terme provoquer un dérèglement de la flore intestinale et l'altération des muqueuses de l'ensemble du tube digestif. Ces muqueuses jouent également un rôle important au niveau de l'immunité.

Une personne souffrant de dysbiose intestinale aura donc naturellement tendance à développer de multiples allergies et intolérances.

La viande, dans ce cas de figure, a tendance à être beaucoup mieux tolérée que la plupart des végétaux tout simplement car elle est dépourvue de fibres et de principes actifs potentiellement réactogènes.

Un régime carnivore est faible en lectines, faible en FODMAP, faible en sulfites, faible en oxalates, faible en salicylates, faible en phytates et sans fibres. Il supprime donc la quasi-totalité des allergènes les plus courants.

Est-ce que toutes ces substances sont de réels poisons à éliminer totalement et à tout jamais de son alimentation ? Bien sûr que non.

Non seulement un organisme en bonne santé est tout à fait capable de gérer une certaine quantité d'anti-nutriments présents dans l'alimentation, mais de plus en plus de recherches mettent en lumière leurs potentiels bénéfices sur la santé. L'acide phytique par exemple aurait des vertus anti-cancers et réparateurs de l'ADN (123). On revient donc au fameux diction : c'est la dose qui fait le poison.

Le plus plus important étant de réaliser que l'hypersensibilité à un composé donné ne ne met pas seulement en cause le composé qui provoque la réaction mais aussi et surtout le terrain de la personne qui réagit (sinon tout le monde réagirait de manière strictement identique à l'exposition d'un composé donné, or on voit bien autour de nous que ce n'est pas le cas).

Solanacées

L'absence de fibres elle aussi va permettre de mettre au repos des intestins enflammés. Néanmoins, leur suppression totale de l'alimentation sur le long terme n'est pas uns solution car elles sont indispensables au maintien d'un microbiote sain (on reviendra sur cet aspect plus loin dans l'article).

Il faut tout de même noter que même la viande peut provoquer des réactions allergiques si elle n'est pas d'une fraîcheur exemplaire (à cause du développement bactérien et histaminique).

Une sorte de monodiète

Ne manger que de la viande revient littéralement à faire une monodiète. J'avais lourdement insisté dans mon article La cure de raisins efficace, comment éviter les erreurs sur le fait que l'intérêt des monodiètes venait en premier lieu de ce qu'on ne mangeait pas pendant la durée de la cure.

En ne mangeant qu'un seul type d'aliment, on économise une grande part d'énergie digestive, on mange moins souvent et moins en quantité, on passe donc plus de temps en jeûne avec les bénéfices potentiels qui en découlent.

En revanche, la digestion des protéines générant plus de déchets métaboliques, autant dire qu'une cure de viande est loin d'être la panacée pour nettoyer l'organisme.

Densité nutritionnelle... sous certaines conditions

La viande rouge est riche en protéines et en hormones de stress (telles que l'adrénaline) mais également en de nombreux sous-produits élaborés du métabolisme (vitamines B12, K2, A, acides gras EPA/DHA...). Une personne épuisée aura tendance à être carencée en toutes ces substances, pas nécessairement par manque d'apport mais par manque d'utilisation (ou de conversion).

Une personne épuisée qui mange essentiellement de la viande s'approprie les matériaux et les hormones que l'animal (s'il est en bonne santé) aura métabolisé à partir du végétal. Elle va donc mieux sur le plan symptomatique.

En 1920, Rudolf Steiner (qui avait prédit la maladie de la vache folle ainsi que la disparition des abeilles avec un siècle d'avance) abordait déjà la différence fondamentale entre la nourriture animale et végétale avec les nuances requises.

Je ne voudrais aucunement prendre parti mais tout simplement exposer les faits tels qu'ils sont. Si nous nous nourrissons exclusivement de végétaux, nous sommes obligés d'accomplir nous-mêmes tout le processus d'élaboration que l'animal prend à sa charge en élevant le végétal d'un degré. [...]


Ainsi, l'homme qui consomme de la viande n'accomplit pas ce processus qu'assume l'animal et s'en décharge sur ce dernier. Il ne développe donc pas les forces nécessaires à l'absorption des végétaux, absorption l'obligeant à effectuer lui-même cette partie du processus. L'organisme du végétarien fait ainsi appel en lui à des forces toutes différentes de celles du carnivore. Mais ces forces nécessaires à la transformation du végétal en animal existent en nous. [...]


J'admets volontiers qu'il existe actuellement des organismes incapables de supporter une alimentation purement végétale et chez lesquels la viande est nécessaire. Ce sont là des cas individuels.


(Extrait tiré du recueil de conférences Alimentation et développement spirituel)

Rudolf Steiner

Rudolf Steiner

Philosophe, occultiste

Comme je le rappelle dans mon guide gratuit sur les 7 erreurs à éviter quand on change son alimentation, tout le monde n'a pas  intérêt à passer à une alimentation intégralement végétale du jour au lendemain sur la base d'un coup de tête ou des dires d'un gourou de l'alimentation saine. Si vous avez fait ce choix sur une base intellectuelle uniquement, il y a des chances que votre corps finisse par vous rappeler à l'ordre.

Ceci étant dit, il y a plusieurs problèmes liés à la consommation de viande spécifiques à notre ère moderne.

D'une part il est extrêmement difficile aujourd'hui de trouver de la viande d'animaux sains à cause de la démocratisation de l'élevage intensif (même en bio).

D'autre part, pour pouvoir bénéficier d'un panel nutritionnel relativement large, il faudrait non pas manger uniquement le muscle comme le font actuellement 99 % des personnes, mais aussi les autres parties de l'animal (comme le foie, qui est aussi au passage l'un des organes les plus chargés en toxines). Ceci pour permettre, entre autres, de contrecarrer les effets négatifs d'un apport trop important en méthionine (via un autre acide aminé : la glycine).

vache

Mais peu de personnes sont capables de manger un animal entier, de la tête aux pieds, et cru (afin de préserver le maximum de vitamines et minéraux si fragiles à la chaleur) comme le font les véritables espèces carnivores.

Steak grillé

Le régime « viande rouge carbonisé » est l'inverse d'un régime santé.

Un régime carnivore au sens strict (sans végétaux) devrait donc remplir de nombreuses conditions pour être potentiellement viable sur le long terme : manger de la viande d'animaux en bonne santé, provenant de circuits courts (afin d'éviter la prolifération bactérienne), crue, et manger toutes les parties de l'animal afin de ne pas créer de déséquilibres micro-nutritionnels.

Si cela ne vous a pas encore découragé, alors lisez la suite, car le pire reste à venir...

Pourquoi le régime carnivore n'est PAS la solution

Effet sur le système digestif d'un régime carnivore sur le long terme

Lorsque vous ne mangez que de la viande pendant des mois, votre intestin développe une flore de putréfaction qui est adaptée à une alimentation essentiellement composée de protéines. Vous n'avez pas résolu votre dysbiose, au contraire, vous l'aggravez en réduisant toujours plus la diversité de votre flore intestinale.

Fibres végétales

Le résultat est que vos intolérances ne vont aller qu'en s'aggravant. C'est un fait qu'admettent la plupart des adeptes du régime carnivore de longue date...

Jordan Peterson

Psychologue, pratiquant du régime carnivore

L'une des choses que Mikhaila et moi avons remarqué est que dès que l'on fait un écart en mangeant quelque chose que nous n'étions pas censé manger, les réactions sont absolument catastrophiques. (Source)

L'un des fers de lance du mouvement carnivore aux États-Unis, le Dr Shawn Baker, raconte dans une interview le jour où il s'est retrouvé avec un terrible mal de dos après avoir simplement tenté de manger un morceau de pomme. Est-ce le signe d'une bonne santé que de se retrouver par terre au moindre écart de son style de vie habituel ? Pour moi non !

Shawn Baker

Une montagne de muscle terrassée par une pomme

Non, ce n'est pas de la sensibilité positive, c'est plutôt le témoignage flagrant d'un manque de flexibilité métabolique.

En masquant les symptômes avec la stratégie de l'éviction, on évite au problème de se manifester. On se créé une sorte de prison dorée dont il est de plus en plus difficile de sortir au fil des mois, des années... voire des générations (pour plus de détails à ce propos, n'hésitez pas à aller lire l'article Fibres et microbiote : les effets sur le « très » long terme du site Le Monde et Nous...).

Rôle essentiel des phytonutriments

Si vous vous intéressez un minimum au domaine de la nutrition, vous avez sans doute déjà entendu des termes tels que polyphénols, caroténoïdes, flavonoïdes, principes amers, astringents, etc...

Ces composés appelés phytonutriments (nutriments des plantes) sont, comme leurs noms l'indiquent, présents uniquement dans les végétaux. Nombre d'entre eux font également partie de la composition d'une foule de compléments alimentaires mis sur leur marché. On connaît en effet depuis belle lurette les bienfaits multiples et variés de ces substances sur la santé du corps humain.

Les phytonutriments et leur impact sur la santé

Il existe une corrélation inverse entre la consommation de denrées d’origine végétale et l’incidence des cancers et des pathologies chroniques. Ces vertus sont attribuées, entre autres, à des nutriments d’origine végétale ou phytonutriments. Ces métabolites secondaires se divisent en quatre classes selon leurs structures chimiques. Ils sont doués de plusieurs propriétés biologiques et pharmacologiques expliquant leurs bienfaits sur la santé de l’homme. Certains d’entre eux sont actifs par leur pouvoir antioxydant, d’autres participent à la détoxification enzymatique des substances cancérigènes présentes dans l’organisme. Du fait de la diversité de leurs propriétés biologiques et pharmacologiques, les phytonutriments sont intéressants en prophylaxie des cancers et de différentes maladies, notamment cardiovasculaires, ophtalmiques et inflammatoires.

Ce sont également ces composés qui donnent la couleur et toute la complexité aromatique des différents fruits et légumes et qui, sans eux, paraîtraient bien fades.

Fruits et antioxydants

Les composés phytochimiques si bénéfiques au maintien d'un corps en pleine santé se trouvent en grande quantité dans les légumes, mais aussi les fruits.

Les bienfaits des végétaux ne sont donc plus à prouver. Je tombe d'ailleurs régulièrement sur de nouvelles études mettant en avant les bénéfices de tel composé présent dans tel fruit ou légume, et cela n'est sans doute pas prêt de s'arrêter. La dernière en date : Les crucifères régénèrent la paroi intestinale et préviennent les maladies inflammatoires de l’intestin.

La vraie solution : régénérer plutôt qu'éliminer

S'il n'y avait qu'une seule information à retenir de tout ce qui précède : ce n'est pas la viande en elle-même qui est responsable du mieux-être des personnes, mais la suppression des aliments provoquant des réactions indésirables.

Bien sûr on peut tout à fait éliminer de manière permanente certaines classes de produits comme les produits laitiers ou les produits à base de blé moderne qui, il faut le dire, ne sont pas spécialement des produits favorisant la santé sur le long terme (en quantité excessive comme c'est le cas dans l'alimentation moderne actuellement).

Mais lorsque l'on devient hypersensible à de multiples composés présents naturellement dans des aliments sains comme les fruits et légumes, la logique de l'élimination devient une fuite en avant.

La solution n'est donc pas d'éliminer toujours plus de produits de son alimentation jusqu'à ne plus pouvoir rien manger, mais de remettre en bon état de fonctionnement le système immunitaire en premier lieu. Le premier rempart de ce système étant composé de notre tube digestif : micro-organismes, champignons, virus, cellules épithéliales....

C'est tout le sujet de ce blog, des contenus présents et à venir. 😉

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Fatigue et congestion de l’organisme : les deux faces d’une même pièce

Dans cet article, on va établir le lien entre le manque de vitalité (fatigue chronique) et l’accumulation de produits toxiques dans l’organisme (on parle aussi de congestion), et pourquoi il est indispensable de prendre en compte ces deux aspects simultanément dans les solutions à apporter.

Mais il faut d’abord se rappeler quelques notions de physiologie très basiques. Notre système nerveux peut être divisé en deux parties :

  • le système nerveux volontaire, qui s’occupe de toutes les actions conscientes de l’organisme (marcher, bouger, lever un bras…) ;
  • le système nerveux autonome, qui s’occupe de toutes les actions inconscientes de l’organisme (battements de coeur, digestion, élimination des déchets, etc). Ce sont toutes nos tâches de fond.

Si vous manquez de vitalité, c’est que votre système nerveux volontaire fonctionne au ralenti. Vous sentez d’ailleurs bien que vous n’avez pas d’énergie pour rester concentré longtemps sur un travail ou pour aller faire du sport, car ce sont des fonctions volontaires (conscientes).

Mais ce dont vous avez peut-être moins conscience, c’est que toutes les actions autonomes (inconscientes) du système nerveux, comme la digestion et l’élimination des déchets, fonctionnent elles aussi au ralenti.

Conclusion inévitable : les déchets finissent par s’accumuler dans votre corps. Cela peut se traduire de différentes manières, de la prise de gras dans le « meilleur » des cas jusqu’aux maladies dégénératives à plus long terme (ex : cancer).

Mais d’où viennent ces déchets (produits toxiques) ?

Il serait utile de se poser la question, car beaucoup de personnes mobilisent généralement toute leur attention sur une source de déchets et oublient complètement qu’il y en a un certain nombre dans notre quotidien. En réalité, nous baignons dans un monde de plus en plus toxique. Il ne s’agit pas d’en avoir peur, mais d’en prendre conscience pour mieux réagir. Un petit tour d’horizon ?

Alimentation

L’alimentation est la source de déchets qui nous vient immédiatement en tête, car c’est la plus visible à notre passage aux toilettes (je ne vous fais pas de dessin).

C’est le rôle de l’ensemble de notre intestin et de sa population microbienne (flore intestinale) de décomposer l’alimentation et de ne laisser passer dans le sang que les éléments nutritifs pour évacuer le reste sous forme de selles.

Malheureusement, ça ne se passe pas réellement comme ça dans le monde réel, car il faut composer avec deux bémols quasiment toujours présents chez une personne en épuisement :

  • la perméabilité intestinale (certaines molécules nuisibles de notre alimentation parviennent à passer dans le sang provoquant de l’inflammation et des allergies) ;
  • le ralentissement de l’onde péristaltique (contractions permettant l’avancement des selles à l’intérieur de notre intestin). Ce phénomène engendre de la constipation et de l’auto-intoxication.

Si on ajoute à cela une alimentation de plus en plus industrielle, riche calories vides et en additifs de synthèse qui n’ont rien à faire dans notre corps, on obtient le cocktail parfait pour un vieillissement prématuré de l’organisme.Junk food

Pollution environnementale

L’air que nous respirons peut être une source d’accumulation de déchets considérable, en particulier si nous passons beaucoup de temps en intérieur (pensez aux plantes vertes et aux purificateurs d’air si vous êtes dans ce cas).

En cas d’épuisement, nous bougeons moins, notre métabolisme est ralenti, et fatalement nous respirons moins bien. Cela se traduit par un défaut d’oxygénation et d’élimination pulmonaire. Une activité cardio-vasculaire (même douce) au quotidien s’avère alors d’une grande utilité.

Il faut également citer d’autres sources de pollution environnementale tels que les amalgames dentaires (contenant du mercure), les vaccins, les pollutions électromagnétiques…

Une personne en grande vitalité peut très bien continuer à vivre dans un environnement relativement pollué sans en ressentir particulièrement les méfaits, car son système immunitaire est suffisamment robuste pour maintenir l’équilibre des fonctions vitales en fonction des contraintes (ce qu’on appelle l’homéostasie). C’est malheureusement nettement moins le cas pour une personne en fatigue chronique (d’où hypersensibilité à différents niveaux : chimique, électromagnétique, alimentaire, émotionnelle…).

Fonctionnement normal du métabolisme

C’est un fait parfois ignoré mais notre métabolisme, par sa simple activité saine et normale, produit des déchets en permanence. Un corps en bonne santé est parfaitement conçu et adapté pour les traiter. Les reins sont chargés d’éliminer les déchets endogènes de notre métabolisme. Lorsque ces derniers sont surchargés, d’autres organes tentent de prendre le relais comme la peau (via des symptômes tels que l’eczéma ou l’acné).

Stress

Un autre fait souvent ignoré ou du moins pas assez pris en considération… Le stress est un fort pourvoyeur de radicaux libres toxiques pour l’organisme. Une personne fatiguée possède par ailleurs une faible résistance au stress et va donc produire beaucoup plus de déchets métaboliques qu’une autre !

Comment vider les poubelles de notre organisme quand on est une personne fatiguée ?

Beaucoup d’approches naturopathiques mettent l’accent sur la détoxification à fond les ballons sans prendre en compte l’état nerveux de la personne. Je rappelle que nous sommes avant tout des êtres énergétiques (électromagnétiques)… avant d’être des tubes à récurer !

L’objectif n’est pas de dépendre constamment de solutions externes et artificielles (comme les purges ou les lavements du côlon) pour éliminer nos déchets. D’une part, ce sont des solutions qui consomment énormément d’énergie vitale, mais cela montre surtout qu’on n’a pas pris le problème dans sa globalité.

Car si votre corps n’arrive plus à éliminer vos déchets, c’est parce que vous êtes épuisé(e)… La priorité est donc de rétablir les constantes vitales et hormonales, de manière à rétablir le circuit normal de détoxification.

Voici les 3 axes principaux dans lesquels une personne fatiguée devrait s’engager :

1 – Favoriser le repos

Un mode de vie avec suffisamment de temps de repos, de moments de détente et de sommeil favorisera l’élimination des déchets. C’est lorsque nous sommes au repos que l’organisme a le plus d’énergie pour s’occuper des tâches de nettoyage et de restauration de l’organisme. À ce propos, les personnes en épuisement chronique ont généralement une dette de sommeil colossale.

Quand on parle de repos et de nettoyage, on pense immédiatement à la pratique du jeûne. C’est une option à envisager sérieusement pour accélérer de manière massive la détoxification du corps.

Mais attention, Le jeûne est aussi un stress pour le corps (surtout lorsque l’on est novice dans cette pratique), car notre organisme doit apprendre à se tourner vers ses propres réserves pour se nourrir, et cette transition peut être difficile à réaliser pour une personne sous-vitale. Je recommande donc d’y aller avec progressivité et écoute de son corps et ne pas se lancer dans un jeûne long de but en blanc.

Il vaut mieux en effet privilégier les jeûnes courts (24 à 48h) et / ou le jeûne intermittent dans un premier temps historie de commencer à « tâter le terrain ». (Voir également mon article sur le jeûne sec à ce propos).

2 – Pratiquer une activité physique adaptée à son niveau

L’activité physique est pour moi absolument vitale, y compris en cas d’épuisement. Le mouvement active le système lymphatique et le métabolisme en général, et stimulera donc également l’élimination des déchets par tous nos émonctoires (organes d’excrétion des déchets).

En cas de fatigue, il est généralement recommandé de privilégier les activités douces qui ne sollicitent pas votre système nerveux de façon excessive, comme les marches en pleine nature.

Marche en pleine nature

Quid des activités physiques intensive ? Elles sont permises et même bénéfiques à condition qu’elles soient pratiquées sur une courte durée (entraînement par intervalles de 10 à 15 minutes par exemple). La règle étant que votre séance ne doit pas vous mettre KO le restant de la journée, signe que vous auriez franchi votre limite d’adaptation.

3 – Améliorer la qualité de son alimentation

Adopter une alimentation anti-inflammatoire et hypotoxique sera d’une grande utilité également, ne serait-ce parce que vous arrêterez de jeter de l’huile sur le feu au quotidien. Qui dit fatigue, dit système digestif fragilisé !

C’est quoi une alimentation anti-inflammatoire et hypotoxique ? Voici quelques indications qui vont en ce sens :

  • Privilégier les vrais aliments aux produits préparés, industriels, qui ne contiennent le plus souvent rien d’autre que des calories vides ;
  • Éviter le blé, diminuer les céréales, et privilégier les légumes racines et fruits comme sources de glucides ;
  • Éviter les produits laitiers en général (au cause du lactose et de la caséine) ;
  • Éviter les graisses cuites et trans, et privilégier les graisses végétales de premières pression à froid, et les fruits oléagineux (selon tolérance) ;
  • Privilégier les cuissons douces et le cru (selon tolérance) par rapport aux cuissons à haute température ;
  • Avoir une consommation modérée mais suffisante de protéines (animales et/ou végétales selon préférence) au quotidien pour maintenir une bonne satiété, une humeur et un taux de sucre sanguin stables ;
  • Éviter les boissons stimulantes (café, thé, alcool, boissons énergétiques…) qui masquent la fatigue tout en l’aggravant ;
  • Arrêter de grignoter du matin au soir (jeûne intermittent).

Je ne dis pas que vous devez respecter à 100 % chaque jour de l’année tout ce qui est indiqué ci-dessus (je ne le fais pas moi-même).

Gardez à l’esprit que la perfection n’existe pas, c’est le cas également dans le domaine de l’alimentation.  Avoir un cadre alimentaire sain c’est bien, mais écouter son corps et savoir rester flexible en fonction du contexte pour que l’alimentation ne devienne pas une source de stress au quotidien… c’est encore mieux. 😉

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3 fausses croyances sur les jus (qui peuvent faire mal)

J’ai découvert l’extracteur de jus il y a 7 ans déjà. Au départ, ce fût le coup de foudre. Puis après la passion des débuts, les premières scènes de ménages… Après quelques mois, on a dû prendre un peu de distances pour faire le point, mais au bout du compte notre relation a évolué vers plus d’équilibre.

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